Les Misérables, partie 1

Auteure : HUGO, Victor
Maison d'éditions : Presses Pocket
Nombre de pages : 607
Classement : Roman

Cote : 8,2/10

Résumé

L'histoire commence avec la présentation de l'évêque Bienvenu, aux vertus certaines. Un soir, Jean Val-Jean, un ancien forçat qui a été emprisonné pendant quinze ans pour avoir volé un pain, frappe à sa porte et demande à se loger. L'attitude de l'évêque envers l'ex-détenu prouve à Val-Jean que tous les hommes ne sont pas mauvais. Il prendra exemple sur l'évêque pour diriger sa vie. Cependant, il volera une pièce d'argent à un jeune garçon en sortant de chez l'évêque et il sera recherché par les gendarmes afin de réintégrer le bagne. Il regrettera son geste mais il réussira à se faire oublier des forces de l'ordre pendant un certain temps en faisant le bien autour de lui. Il allègera ainsi les souffrances de Fantine, une jeune femme ayant dû laisser sa fillette Cosette entre les mains d'aubergistes qu'elle croyait bons. Lorsqu'elle meurt, Val-Jean prend la responsabilité d'aller récupérer l'enfant. Il sera démasqué par l'inspecteur Javert et il devra décider s'il fuit pour sauver la jeune fille ou s'il se rend pour réintégrer le bagne.

Critique personnelle

Histoire

L'histoire est intéressante. On a hâte de savoir ce qu'il adviendra des personnages. Les actions sont toutefois assez prévisibles. On connaît presque à l'avance ce que chaque personnage fera. Toutefois, il y a beaucoup trop de digressions. Des dizaines de pages décrivent des événements sans grand rapport avec l'histoire principale. Par exemple, quelques quatre-vingts pages sont consacrées à la description détaillée de la bataille de Waterloo.
7/10

Personnages

Les personnages sont extrêmement bien détaillés et ancrés dans leurs actions. On lit dans leurs pensées et on peut décider à leur place tellement on les connaît bien. On a aussi une image très précise de leur personne physique.
9/10

Écriture

Le livre se lit très bien. Les termes employés sont compréhensibles et le style est approprié à l'époque. Les descriptions sont longues et les dialogues sont courts et efficaces.
8,5/10

Globalement

J'ai trouvé ce livre un peu trop long. Les descriptions sont quasi interminables et pas toujours essentielles. Pour aller du point A au point B, l'auteur passe souvent par W, X, Y et Z. J'ai acheté la première partie, mais je n'ai pas trop envie de lire les deux autres tomes. J'aimerais bien savoir ce qu'il arrive aux personnages, mais je n'ai pas le goût de lire la suite.

21 juin 2005

 
 

Le premier paragraphe

" En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de D.-. C'était un vieillard d'environ soixante-quinze ans ; il occupait le siège de D.- depuis 1806.
Quoique ce détail ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n'est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d'indiquer ici les bruits et les propos qui avaient couru sur son compte au moment où il était arrivé dans le diocèse. Vrai ou faux, ce qu'on dit des hommes tient souvent autant de place dans leur vie et surtout dans leur destinée que ce qu'ils font. M. Myriel était fils d'un conseiller du parlement d'Aix ; noblesse de robe. On contait que son père, le réservant pour hériter de sa charge, l'avait marié de fort bonne heure, à dix-huit ou vingt ans, suivant un usage assez répandu dans les familles parlementaires. Charles Myriel, nonobstant ce mariage, avait, disait-on, beaucoup fait parler de lui. Il était très fier de sa personne, quoique d'assez petite taille, élégant, gracieux, spirituel ; toute la première partie de sa vie avait été donnée au monde et aux galanteries. "

 


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