Le Chardon et le Tartan - Tome 5: Le Voyage

Auteure : GABALDON, Diana
Maison d'éditions : Presses de la Cité
Nombre de pages : 805
Classement : Roman historique

Cote : 9,2/10

Résumé

Vingt ans après son voyage dans le temps, Claire a refait sa vie avec sa fille Brianna et son premier mari Frank. Elle est cependant incapable d'éloigner de son esprit le grand roux hirsute, le père de sa fille. Jamie a survécu au massacre de Culloden, mais où est-il passé ? Roger, le fils du révérand Wakefield, aidera les deux femmes à retracer le parcours de cet Ecossais et prendra soin de Brianna pendant l'absence, peut-être définitive, de Claire. Lorsque cette dernière retrouve enfin son bien-aimé, elle est propulsée dans la vie de Jamie et doit s'adapter à son rythme de vie turbulent.

Critique personnelle

Histoire

L'histoire est passionnante. Remplie de rebondissements, il n'y a presque aucun temps mort. On ne s'ennuie jamais. Les liens sont bien faits entre l'époque 1900 et 1700. Il y a plusieurs retours en arrière, mais on a de la facilité à suivre l'auteure.
9,5/10

Personnages

On retrouve avec un immense plaisir tous les personnages des livres précédents. Ils sont tous attachants et bien définis. Après vingt ans, leur évolution est claire et logique. Les nouveaux personnages sont toutefois un peu moins intéressants et attachants. Leur place dans l'histoire est, en général, assez superficielle, alors l'auteure a peut-être jugé bon d'escamoter des détails.
9/10

Écriture

C'est une écriture simple et facile à lire. Les dialogues sont amusants et bien écrits, surtout ceux entre Claire et Jamie. Le vocabulaire est approprié.
9/10

Globalement

J'ai dévoré le roman de 800 pages en deux semaines. C'est une histoire tellement prenante qu'on y pense même quand on n'a pas le livre entre les mains. J'ai bien hâte de lire la suite.

7 juin 2005

 
 

Le premier paragraphe

" Enfant, j'évitais consciencieusement de marcher dans les flaques d'eau. Ce n'était pas par peur des vers de terre ou par crainte de salir mes chaussettes. Véritable petite souillon, aucune ordure, quelle qu'elle soit, ne me rebutait.
Mais je ne pouvais me résoudre à croire que ces étendues d'eau parfaitement lisses n'étaient que de minces pellicules liquides sur de la terre ferme. Dans mon esprit, il ne pouvait s'agir que d'une porte ouvrant sur un monde insondable. Parfois, en contemplant les vaguelettes concentriques provoquées par mes pas, la surface agitée de la flaque me semblait cacher un océan sans fond où étaient tapis des monstres gigantesques aux tentacules couverts d'écailles vertes et aux dents acérées.
Puis, lorsque, penchée au-dessus de la flaque, j'apercevais ma bouille ronde et ma tignasse hirsute se détachant sur un fond bleu, je me demandais s'il ne s'agissait pas plutôt d'une fenêtre donnant sur un autre ciel. Un pas de plus et je tomberais sûrement, encore et encore, dans un espace infini. "

 


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