Les Égyptiennes, Portraits de femmes de l'Égypte pharaonique
Auteure : JACQ, Christian
Maison d'éditions : Librairie Académique Perrin, Pocket
Nombre de pages : 318
Classement : Essai
Cote : 9/10
Résumé
Le livre est divisé en quatre parties. La première, les femmes au pouvoir, raconte, dans l'ordre chronologique, les femmes les plus importantes de l'histoire égyptienne qui ont accédé au pouvoir en tant que reine, pharaon ou grande épouse royale. La deuxième partie traite des femmes amoureuses, épouses et mères. On y traite de mariage, de beauté, d'esthétisme, de grossesse, d'éducation des enfants et de rôle de maîtresse de maison. Dans la troisième partie, les femmes au travail, on rencontre des femmes travaillant dans les champs, en tant que vizir, dames de harem, femmes d'affaires, d'artisanat et de droit légal. Dans la dernière partie, les initiées et les prêtresses sont décrites selon leurs fonctions : chanteuse, musicienne, Divine Adoratrice, pleureuse, recluse. Je citerai une phrase de la conclusion : " Malgré ses imperfections, cet ouvrage est un hommage aux Égyptiennes, rayonnantes et immortelles. "
Critique personnelle
Histoire
J'ai trouvé très intéressant d'entendre parler de d'autres points que les pharaons. Bien sûr, ils ont eu un rôle dans l'histoire, mais les femmes prenaient une place tellement importante dans leur société, que ce serait un crime que ne pas aborder ce sujet. Jacq ne mentionne pas seulement les reines ou les grandes épouses royales, mais aussi les femmes du commun, celles qui forment la société. On apprend un tas de trucs sur la vie de tous les jours, sur les coutumes et les croyances. On s'aperçoit rapidement à quel point l'Égypte était avancée, et même supérieure à nous, sur beaucoup de points.
9,5/10
Écriture
Ecrit dans un langage simple et clair, on côtoie des mots arabes et égyptiens. Il y a des tonnes de références à d'autres textes et une bibliographie de cinq pages. Il y a peu de dialogues, mais beaucoup d'extraits de textes égyptiens. Les chapitres sont courts et remplis de sous-chapitres. On passe d'un sujet à l'autre sans problème.
8,5/10
Globalement
J'ai adoré ce livre. Je le conseille à tous ceux qui veulent en apprendre un peu plus sur la société égyptienne, en particulier, sur la vie de tous les jours et le rôle des femmes dans la société. C'est un beau bijou de livre.
29 mars 2005
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Le premier paragraphe
" Nubie, le 17 janvier 1829. Jean-François Champollion, qui a réussi à déchiffrer les hiéroglyphes en 1822, effectue son unique voyage en Égypte. Il veut tout voir, tout comprendre, tout admirer, et n'hésite pas à progresser loin vers le sud. Ce jour-là, alors que souffle un violent vent du nord et que le Nil s'enfle, menaçant, le père de l'égyptologie s'arrête sur le site d'Ibrim, en Nubie. Il visite des sanctuaires creusés dans le roc et médite devant la représentation de l'épouse d'un prince.
Soudain, une vérité surprenante lui apparaît. La posture de cette femme, sa dignité, cela montre, écrit-il, aussi bien que mille autres faits pareils, combien la civilisation égyptienne différait essentiellement du reste de l'Orient et se rapprochait de la nôtre, car on peut apprécier le degré de civilisation des peuples d'après l'état plus ou moins supportable des femmes dans l'organisation sociale. "
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