Arsène Lupin, gentleman cambrioleur

Auteure : LEBLANC, Maurice
Maison d'éditions : Librairie Générale Française, Le Livre de Poche
Nombre de pages : 283
Classement : Roman policier

Cote : 9,3/10

Résumé

Qui n'a jamais entendu parler du célèbre Arsène Lupin ? Ce voleur sympathique qui se fait ami avec ses futures victimes est d'une intelligence extraordinaire. Il commet des vols mémorables au nez à la barbe des policiers qui mènent les enquêtes. Lupin rencontre l'inspecteur Ganimard, qui traque le voleur depuis bien longtemps sans jamais réussir à le coincer, ainsi que le célèbre Herlock Sholmes, le détective à la canne et au chapeau. Bien des péripéties attendent le gredin.

Critique personnelle

Histoire

Quelle belle histoire passionnante ! Ce sont plutôt des nouvelles racontant diverses aventures de Lupin, comme " Le Collier de la Reine ", " Le sept de cœur " ou encore " La Perle noire ", mais qui sont charmantes. Le lien se fait avec le premier chapitre et le dernier. Les dénouements sont en général prévisibles, mais c'est ce qui fait le charme de l'histoire.
9,5/10

Personnages

Arsène Lupin est tout simplement délicieux. Un voleur de grande classe avec du charme, du verbe, mais pas très bien habillé. Les gens qu'il croise dans la rue le remarque à son allure presque grotesque. Toutefois, il sait se faire aimer des bonnes personnes afin de mettre ses nombreux plans à exécution. L'inspecteur Ganimard est aussi intéressant. Il aimerait bien coincer son voleur, mais il n'y arrive jamais. Il est bon joueur, même s'il est grincheux.
9,5/10

Écriture

C'est une écriture simple et facile à lire. Les dialogues sont amusants et bien écrits. Le vocabulaire est approprié au style et à l'époque de l'histoire.
9/10

Globalement

Tout simplement merveilleux. Un petit livre court et léger. J'ai envie d'en lire plus sur ce gentleman cambrioleur. Je le conseille à tout le monde, peu importe votre âge. Vous aimerez sans nul doute.

20 mai 2005

 
 

Le premier paragraphe

" L'étrange voyage ! Il avait si bien commencé cependant ! Pour ma part, je n'en fis jamais qui s'annonçât sous de plus heureux auspices. La Provence est un transatlantique rapide, confortable, commandé par le plus affable des hommes. La société la plus choisie s'y trouvait réunie. Des relations se formaient, des divertissements s'organisaient. Nous avions cette impression exquise d'être séparés du monde, réduits à nous-mêmes comme sur une île inconnue, obligés, par conséquent, de nous rapprocher les uns des autres.
Et nous nous rapprochions…
Avez-vous jamais songé à ce qu'il y a d'original et d'imprévu dans ce groupement d'êtres qui, la veille encore, ne se connaissaient pas, et qui, durant quelques jours, entre le ciel infini et la mer immense, vont vivre la vie la plus intime, ensemble vont défier les colères de l'Océan, l'assaut terrifiant des vagues et le calme sournois de l'eau endormie ? "

 


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